Introduction

Parmi les différents indicateurs à produire, nous nous sommes mis d’accord sur l’ombre que de nouveaux arbres pourraient apporter. En effet, Lyon est située dans la moitié sud de la France, et le climat actuel ainsi que le réchauffement climatique nous poussent à vouloir planter davantage d’arbres pour créer de l’ombre, permettant de créer des zones plus fraîches pour les passants.

Nous avons donc décidé de créer un indicateur permettant de visualiser les zones actuellement au soleil. Pour cela, nous avons raisonné selon l’ombre déjà présente, en identifiant deux sources d’ombre principales : l’ombre projeté par les bâtiments de la ville, et l’ombre des arbres déjà présents.

Notre étude se base donc sur les données des bâtiments et des arbres qui sont déjà plantés dans Lyon. Le raisonnement se déroule comme suit :

Créer une grille de l'espace.
Pour une date et une heure donnée, calculer l'empreinte de l'ombre sur la zone.
Pour chaque point et pour chaque date choisie, faire : 
> Si le point est compris hors de l'empreinte d'ombre : 
> > Ajouter un score à ce point arbitrairement coefficienté selon la date et l'heure en question.

Sources

Les fonctions de T4GPD utilisées sont développées par Thomas Leduc, et disponibles ici: https://github.com/crenau/t4gpd Nous le remercions chaleureusement pour son travail, son cours et ses conseils.

Critères choisis

Nous étude a alors été réalisée sur les critères suivants :

Mise en place de la méthode

Étude en python

Pour réaliser notre étude, nous nous sommes appuyés sur le module python t4gpd développé par Thomas Leduc, un module dont l’objectif est de faciliter l’analyse spatiale en python, en complément de GeoPandas.

Le module possède différentes fonctions pour l’étude des ombres, notamment les fonctions STHardShadow et STTreeHardShadow pour respectivement calculer l’ombre du bâti et l’ombre des arbres à une heure donnée.

Une fois ces différents calculs faits, en prenant en compte les coefficients, nous serons en mesure d’établir une carte avec des points plus ou moins au soleil au cours de l’année.

Utilisation de STHardShadow : Pour utiliser STHardShadow, nous avons besoin de préciser plusieurs facteurs. Tout d’abord, la fonction a besoin du GeoDataFrame contenant nos bâtiments. Ensuite, nous précisons un horaire, sous la forme d’un datetime. Puis, nous utilisons l’argument occludersElevationFieldname pour préciser le champ qui caractérise la hauteur des bâtiments, un argument altitudeOfShadowPlane pour préciser la hauteur du plan d’ombre (égale à 0), et enfin, l’argument aggregate=True qui nous permet de grouper toutes les ombres des bâtiments.

Utilisation de STTreeHardShadow : Pour utiliser STTreeHardShadow, nous précisons à nouveau plusieurs arguments. Tout d’abord, le GeoDataFrame contenant nos arbres, ainsi que l’horaire sous la forme d’un datetime. L’argument suivant, treeHeightFieldname, nous permet d’indiquer la hauteur de l’arbre, ici un champ appelé hauteurtot. Puis, l’argument treeCrownRadiusFieldname permet d’indiquer le rayon de l’arbre, ici contenu dans un champ appelé rayoncour. Enfin, nous utilisons à nouveau les champs altitudeOfShadowPlane et aggregate=True pour obtenir une seule forme d’ombre pour tous les arbres. Cette fonction calcule ensuite les ombres des arbres, selon l’hypothèse que les feuillages forment une sphère (houppier sphérique).

Discussion sur cette méthode

Cette méthode n’est pas parfaite et ne peut pas l’être. En effet, travailler avec des données numériques apporte nécessairement des biais, notamment dans ceux de création des données. Nous utilisons des données provenant de l’ open data de Lyon ainsi que de la BD TOPO , qui peuvent présenter des différences avec la réalité.

De plus, les données et algorithmes que nous utilisons ne prennent pas en compte le relief de l’environnement. Ainsi, une colline peut projeter des zones d’ombres que nous n’avons pas calculées, et qui peuvent amener des différences entre notre modèle et la réalité.

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